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It’s just a joke
Je ne pensais pas qu’une telle chose pouvait arriver. Mais pour la comprendre, il faut revenir à la fin des vacances de la Toussaint.
Le soleil était caché par de gros nuage et les rues était vides quand en plein milieu de l’après-midi, j’entendais à la télé qu’un tueur avait réussi à s’enfuir de la prison qui se trouvait non loin de ma ville.
Ne m’en préoccupant pas trop, je décidai d’aller fêter Halloween comme il se doit. Nous avions prévu cela avec un groupe d’amis mais deux d’entre eux ne pouvaient venir. Nous commençâmes néanmoins à frapper à toutes les portes du quartier à la recherche de friandises mais ce n’était pas cela qui nous importait mais le but, ici, était de nous amuser.
Mais la soirée d’Halloween est connue comme étant la soirée la plus stressante. J’en fis les faits cette soirée-ci. Tandis que nous continuâmes notre quête, je remarquai qu’encore deux de mes amis avaient disparus. Je décidai de mener ma petite enquête disant aux autres qu’ils pouvaient continuer.
Je me rendis compte que je ne les avais plus aperçu depuis que l’on était passé devant une maison abandonnée. Je décidai de m’y aventurer alors que des craquements se firent entendre à l’étage. Je ne pouvais m’empêcher de sentir mon pouls battre à la chamade tandis que le stress montait en moi. Un orage se formait à l’extérieur, à n’importe quel moment, un coup de tonnerre pouvait éclater et me faire mourir d’une crise cardiaque. Arrivé à l’étage, une porte s’ouvrit. Je me dirigeai vers celle-ci. Voyant ma main tremblée en voulant ouvrir un peu plus la porte, je ne pouvais imaginer ce qui avait pu arriver à mes amis. BOOUUU !!! Je tombai à terre tandis que mes amis, eux, étaient en train de rire à en perdre haleine. Étant déguisé en vampire, j’aurais bien voulu les tuer comme en aurait fait un vrai.
Je décidai de m’en aller sans dire un mot alors que mes amis me suivaient encore contents d’eux quand un coup de tonnerre nous fît bourdonner les oreilles. Mon ouïe redevint normale alors que je n’entendai plus que mes pas. Je retournai et je vis un de mes deux amis à terre dans une flaque de liquide rouge que l’on pouvait apparenter à du sang. « C’est bon les blagues… C’était drôle une fois, pas deux » dis-je sur un ton assez énervé. Je remarquai alors une ombre derrière l’armoire où était à côté le corps allongé de mon ami. Je me souvins alors des infos écoutées cette après-midi, je dis alors de courir à mon autre ami comprenant alors que l’autre était bel et bien MORT.
Il n’eut le temps car le tueur lui trancha la gorge d’un coup de couteau bien placé. Je savais qu’il fallait que je m’enfuis mais je ne pouvais. Je sentais que mon heure était venue. Ma question, alors, fut-elle :
« Comment une telle chose pouvait arriver un soir où tout le monde est censé s’amuser ? »